Popfleurs : du Slow Flower pour l’entreprise
Fondée par Hélène Taquet et Béatrice Spelmans, la startup propose aux entreprises des ateliers bouquets mais aussi l’aménagement de leurs terrasses ou jardins.
Mardi 07 Juillet 2015
Respectivement agricultrice et médecin de formation, Hélène et Béatrice se sont rencontrées à l’école du paysage de Versailles. En 2011, elles lancent une entreprise de culture de fleurs paysagères 100 % françaises. Elles commercialisent leurs bouquets de variétés de jardins par Internet et sur les marchés aux fleurs, mais souffrent du coût de la main d’œuvre et du transport. Après avoir réalisé des jardins pour particuliers, et des jardins thérapeutiques, elles décident à l’automne dernier d’apporter de la nature dans les entreprises.
Du paysage dans les bouquets
Leurs ateliers événementiels permettent aux salariés de se familiariser avec la réalisation de bouquets. « Mais en apportant du paysage dans les bouquets, précise Hélène Taquet. Car nous ne sommes pas fleuristes, mais paysagistes, rappelle-t-elle. Et dans un paysage, il n’y a pas forcément de symétrie ni d’harmonie de couleurs. » Organisés autour de thématiques originales (par exemple, faire le portrait d’un collègue au travers d’un bouquet), et toujours à partir de fleurs cultivées en France, ces ateliers sont souvent adossés à des journées de team building.
Mais l’offre de Popfleurs va plus loin. « Lorsque l’entreprise dispose de terrasses ou même de jardins bien orientés, nous lui proposons de les aménager », témoigne Hélène Taquet. Intégrée à la démarche RSE des entreprises, la proposition séduit. « Les entreprises ont une emprise foncière importante mais elles se contentent de pelouses vertes et d’arbustes en boule et ne font pas grand chose pour contribuer à la sauvegarde de la biodiversité », regrette-t-elle.
Mettre tous ensemble les mains dans la terre
70 à 80 % des salariés interrogés aimeraient pouvoir profiter du jardin de leur entreprise, ne serait-ce que pour y déjeuner, mais c’est rarement possible. Ce que propose Popfleurs, avec ses jardins de fleurs à couper, c’est aussi de se reconnecter au rythme naturel des plantations, de partager des moments de détente collective en mettant les mains dans la terre… La convivialité qui en résulte par-delà les frontières entre services est particulièrement appréciée des DRH. Cerise sur le gâteau, comme le montrent des études américaines, ces aménagements augmentent de façon significative la valorisation immobilière des locaux.
Hélène et Béatrice s’inspirent ouvertement du mouvement Slow Flower qui fleurit aux Etats-Unis et en Angleterre. Evoquant le succès des ateliers et autres visites de fermes de la « British flower week » qui ont vu leur fréquentation bondir de 150 000 à 2,5 millions de jardiniers amateurs, elles avouent d’ailleurs réfléchir à une « Semaine de la fleur française ». Avis aux jardiniers en herbe…
POPFLEURS
Dominique Pialot et Pascal de Rauglaudre
Bonjour à vous
J’aurais voulu savoir s’il existe des opportunités de formations ou de stages en fermes ou exploitations slow flower pour personnes en réflexion par rapport à une possible reconversion professionnelle.
Vous remerciant par avance
Cordialement
Franck