Parlement des Entrepreneurs d’avenir : interview Laure Guazzoni

Laure Guazzoni est co-fondatrice de La Belle Ouvrage avec deux activités : un bureau de production dans le spectacle vivant et un organisme de conseil et de formation. Elle a connu Entrepreneurs d’avenir par l’intermédiaire du Cheedd dont elle suit la formation cette année.

Matière à réflexion/action dans les débats ?

D’abord en préambule, je souhaite exprimer un ras-le-bol par rapport à un mot que je trouve bien prétentieux, celui de la réinvention. Pour moi, il est synonyme de peur, peur de créer autre chose. Mon impression est qu’il faut aussi revenir à plus d’humilité sur ce qu’on est capable de faire. Mais, pour moi, la solution ce n’est pas la réinvention. Or, ce que je trouve intéressant ici à Nantes, c’est la démarche très humble : on est dans le concret, dans la réalité quotidienne des chefs d’entreprise.

Quel avenir souhaitable pour La Belle Ouvrage ?

Pouvoir continuer à être aussi réactif, en cultivant à la fois la réactivité et la souplesse.

Deux actions prioritaires pour arriver à ce futur souhaitable ?

Demeurer une TPE et garder des moments pour se nourrir en s’octroyant des journées comme celles-ci.


Trois adjectifs pour l’entreprise de demain ?

Ouverte sur le monde – Consciente – Innovante

Grandir en humanité ?

C’est trouver à titre individuel, ce qui me fait grandir, et savoir se remettre en question.

Grandir sans renier ses valeurs ?

A La Belle Ouvrage, nous sommes plusieurs embarqués dans cette aventure, ce qui force à rester humble. La croissance pose aussi la question essentielle du développement : jusqu’où veut-on aller ?

Des idées pour le prochain Parlement ?

On change tout. On repense la mise au travail en amont. Et pendant le Parlement, plutôt que ces tables rondes devant un public, on instaure le travail par petits ateliers : on co-élabore vraiment ensemble.

Propos recueillis par Virginie Langlois