Laurence Martin – Eurêko
L’agence Eurêko a été créée par deux journalistes, Laurence Martin et Marie Fringand-Requin voulant promouvoir une expertise en HQE-Haute Qualité d'Ecriture. Eurêko rassemble leurs activités en matière de conseil éditorial et création-management de contenus dans l'univers du développement durable et la RSE.
L’agence Eurêko a été créée par deux journalistes, Laurence Martin et Marie Fringand-Requin voulant promouvoir une expertise en HQE-Haute Qualité d’Ecriture. Eurêko rassemble leurs activités en matière de conseil éditorial et
création-management de contenus dans l’univers du développement durable
et la RSE.
Comment est né ce concept d’agence en conseil et contenu éditorial à forte valeur environnementale ?
L.M. : L’idée est née de notre rencontre sur le Guide de la maison écologique, créé par Marie Fringand-Requin en 2008. Cette expérience de repérage et de diffusion d’adresses fiables et d’informations précises à destination du grand public nous a confortées dans un constat que nous faisions l’une et l’autre dans notre travail quotidien de journaliste : le développement durable, malgré et à cause du « bruit de fond » qu’il suscite, a plus que jamais besoin d’être expliqué. Pour convaincre, ses acteurs ont intérêt à développer une stratégie de communication basée sur des messages à la fois clairs et authentiques. Et pour ça, le marketing ou la forme ne suffisent pas : il faut les appuyer sur un contenu éditorial fort !
M.FR. : Dans notre pratique professionnelle quotidienne, nous avons eu envie de mettre notre savoir-faire au service de celles et ceux qui s’engagent dans une démarche plus durable. Qu’ils débutent ou qu’ils en aient déjà la pratique, au sein de leur entreprise ou de leur collectivité, en direction de leurs usagers, de leurs partenaires ou de leurs clients.
C’est d’ailleurs pour cela que nous nous positionnons clairement sur le contenu éditorial. Car sans contenu point de salut ! A l’heure de la société numérique et de l’information 2.0, c’est indispensable pour expliquer, convaincre et défendre ses idées, ses produits ou ses prestations.
Vous surfez sur le HQE, Haute Qualité d’Ecriture. Pouvez-vous nous en dire plus ? Le HQE est-il l’avenir du journalisme ?
L.M. : Au risque de paraître rétrogrades, nous défendons pied à pied et de façon très terre à terre ce que nous appelons une Haute Qualité d’Ecriture… Une formule sous forme de clin d’œil à la démarche de Haute Qualité Environnementale des bâtiments prônée en France par l’association HQE depuis une quinzaine d’années. Quel que soit le lecteur auquel on s’adresse, internaute, utilisateur de Facebook et de Twitter, élu, analyste financier ou auto-constructeur, la forme de l’écrit doit s’adapter, mais son exigence de qualité doit rester la même. L’expérience nous l’a maintes fois prouvé : c’est cette qualité d’écriture qui, in fine, rend le message audible, efficace, percutant, différenciant !
M.FR. : Nous avons quitté la sphère du journalisme, avec dans nos bagages, le souci de l’information de qualité et l’esprit curieux, pour entrer dans celle, voisine mais distincte, du conseil éditorial et de l’accompagnement en production de contenus… Reste que, pour le journalisme comme pour toute forme de création de contenu, l’exigence de rigueur est une qualité première, sur le fond comme sur la forme. Une manière aussi de se démarquer et de s’imposer dans la surabondance et le flux continu d’informations.
Vous êtes spécialisé en développement durable. A-t-il et aura-t-il toujours la cote ?
L.M. : La perception du concept de développement durable est mouvante et n’a cessé d’évoluer, notamment au gré des politiques. On peut se féliciter qu’il ait gagné du terrain dans les esprits, dans les rayons des boutiques, dans les médias… Mais, pour encore un large public, entre les effets d’annonce, le hiatus entre le discours et la réalité des actes, le « blanchiment vert »… difficile de s’y retrouver.
M.FR. : Plus le « développement durable/soutenable », la « croissance verte » ou la « transition écologique » auront la cote, mieux ce sera. Mais ce qui nous paraît essentiel, c’est qu’ils s’intègrent dans notre mode vie et de consommation, notre façon de travailler et de vivre ensemble. Ce n’est peut-être pas pour demain, mais on y travaille ! Avec nos partenaires et nos clients. Avec rigueur mais sans dogmatisme…
En tant que membre du réseau Entrepreneurs d’avenir, quelles sont vos attentes et comment comptez-vous vous y investir ?
M.FR. : Rejoindre le réseau Entrepreneurs d’avenir est pour nous un excellent moyen de rencontrer d’autres entrepreneurs partageant les mêmes convictions et les mêmes objectifs. Nous découvrons au fil des jours de nouvelles pratiques et des idées souvent novatrices. C’est stimulant et prometteur. Nous espérons pouvoir rapidement multiplier les échanges et nouer des partenariats avec d’autres membres du réseau aux compétences complémentaires.
L.M. : Nous comptons également participer plus activement en déposant des contributions sur le site. Nous relayons aussi les informations du réseau sur notre blog Eurekonews, notre page Facebook et notre compte Twitter. Et bien évidemment, nous ne manquons jamais l’occasion de faire connaître Entrepreneurs d’avenir à nos partenaires.