Déclics jeunes 2022 : la Fondation de France soutient l’engagement de la jeunesse
Depuis 1975, la Fondation de France accompagne les jeunes qui oeuvrent pour l'intérêt général à travers son concours Déclics jeunes. Découvrez son appel à candidatures ainsi que le suivi de certains projets financés.
Jeudi 13 Janvier 2022
Partenaire de l’Université de la Terre
Cette année, le concours « Déclics jeunes » met l’accent sur 3 axes de transitions (écologique, solidaire et numérique). Qu’espérez-vous des participants et qui peut y participer ?
Anna GHIRALDINI : Le concours Déclics jeunes existe depuis l’origine de la Fondation de France. C’est une fondation abritée, la Fondation Salavin Fournier, qui a lancé le mouvement en 1969, en créant les prêts d’honneur pour les jeunes. Depuis, d’autres fondations abritées se sont associées avec une même idée commune : aider des jeunes à réaliser un projet d’intérêt général qui leur tient à cœur. Les conditions d’accès sont toujours les mêmes : tous les jeunes entre 18 et 30 ans, porteurs d’un projet d’intérêt général original, peuvent participer. Nous mettons un point d’honneur à soutenir des profils variés, en termes de parcours scolaire, d’expérience professionnelle, de situation financière, … pour accompagner des personnalités passionnées et persévérantes.
La nature des projets proposés par les jeunes a bien sûr évolué au cours des décennies. Au regard des transitions profondes que vit notre société, des inégalités qui la fracturent, nous avons placé cette édition 2022, organisée en partenariat avec l’Université de la Terre, sous le signe de ces transitions, écologique, sociale… Nous distinguerons des jeunes porteurs de projets, altruistes et originaux, qui peuvent être de nature et d’ampleur très variés.
Depuis sa création, le concours Déclics Jeunes a encouragé et permis à plus de 1000 jeunes de prendre leur envol. Que deviennent les projets des lauréats précédents ?
Nous essayons de garder le contact au maximum avec les lauréats au fil des années, et c’est toujours un plaisir de voir leurs actions se concrétiser. Parmi les belles histoires, je peux vous donner quelques exemples, comme Hayette Louail, lauréate en 2017, qui a fondé l’association « Un regard pour toi ». L’objectif d’Hayette était de développer l’autonomie des personnes déficientes visuelles en leur proposant différents services, notamment pour leur permettre de s’acheter des vêtements. Hayette a tellement apprécié le soutien de la Fondation de France qu’elle a rejoint en 2020 le comité de sélection Déclics jeunes pour s’investir à nos côtés. Autre beau projet, celui de Samuel Tomatis, jeune designer lauréat en 2019, qui a mené à bien la première phase de recherche et développement de son projet « Alga ». Le principe : créer des nouveaux matériaux à partir d’algues invasives. Il est actuellement en phase de recherche de débouchés de fabrication. Belle réussite aussi que celle de Théo Noguer, jeune vétérinaire lauréat en 2020. L’association « Solivet » qu’il a créée propose des formations, à destination des structures sociales, pour mieux accueillir les personnes sans-abris accompagnées de leurs animaux. Son association se développe très bien et Théo a pu se salarier rapidement. Vous pouvez retrouver ici les portraits vidéo de Théo et de deux autres lauréates, dont les projets ont pu grandir grâce aux Déclics jeunes .
Pour l’édition de 2022, la Fondation de France s’associe avec l’Université de la Terre, en partenariat avec l’UNESCO. Quelle est pour vous l’ambition de ce partenariat pour les lauréats, et plus largement pour la Fondation ?
Depuis sa création, l’Université de la Terre est un temps fort pour sensibiliser largement l’opinion publique aux enjeux environnementaux. Cela représente une tribune formidable pour faire entendre la voix de la jeunesse engagée. Mais au-delà même du concours Déclics jeunes, cette édition de l’Université de la Terre consacrée à la vie à l’heure des grandes transitions fait totalement écho à l’action de la Fondation de France. Depuis plus de 50 ans, la Fondation de France œuvre avec tous ceux qui veulent s’engager pour apporter des réponses qui peuvent changer la donne, dans tous les domaines de l’intérêt général. Nous avons depuis 18 mois revu en profondeur nos missions sociales pour contribuer et trouver des solutions durables, structurelles, « intégrées » pour construire des modèles de développement durable pour l’homme dans son environnement.