Développer les soft skills des futurs managers pour humaniser le progrès
La statistique est connue, le pronostic posé : 85% des emplois de 2030 n’existent pas encore . Le monde du travail change et va continuer de changer, par les transformations technologiques et de modèle induites par l’impératif de prise en compte de nos impacts sur notre environnement.
La statistique est connue, le pronostic posé : 85% des emplois de 2030 n’existent pas encore . Le monde du travail change et va continuer de changer, par les transformations technologiques et de modèle induites par l’impératif de prise en compte de nos impacts sur notre environnement.
Dès lors, pourquoi former la prochaine génération de managers à des métiers voués à disparaitre ? Comment les préparer à des métiers dont l’on ignore encore tout ?
C’est une certitude, une solide formation théorique est, et restera indispensable à tout futur dirigeant. Mais soyons-en tout autant persuadés : les seules expertises techniques ne suffiront plus pour mener carrière, piloter des projets complexes et encadrer des équipes.
Désormais, notre rôle de Grande Ecole est également d’équiper nos jeunes professionnels des qualités qui leur permettront de naviguer dans cet environnement incertain, d’agir en manager responsable, et d’évoluer en fonction de leurs besoins futurs : développer leurs capacités à apprendre et à se remettre en question, mesurer les impacts de leurs décisions, à agir et à interagir, à stimuler leur intelligence situationnelle, relationnelle, leur capacité d’ouverture, … ce que l’on appelle les soft skills.
Contrairement aux compétences techniques, ces soft skills ne s’apprennent pas dans les livres : elles se développent par l’action, l’accompagnement et des feedbacks constructifs.
De plus en plus, les soft skills sont recherchées par les entreprises dans le recrutement de leurs cadres. Pour Romain Plaisantin, Talent Acquisiton Director L’Oréal, « ces compétences comportementales sont déterminantes dans les décisions de recrutement quel que soit le métier, le poste ou le niveau de séniorité ».
Néanmoins, mesurer les soft skills peut se révéler ardu, notamment en situation de recrutement. Pour la première fois, cette année, KEDGE propose à certains de ses étudiants de documenter sur une plateforme dédiée le développement de leurs compétences comportementales et d’en rendre disponible une synthèse à leurs recruteurs.
Depuis 15 ans, nos étudiants développent tout autant leurs hard skills que leurs soft skills, accompagnés au sein d’un dispositif transverse unique, reconnu par les accréditations internationales Equis et AACSB : Be-U. Celui-ci les aide à faire le lien entre aspirations profondes personnelles et construction de son projet professionnel, entre l’apprentissage de compétences techniques et la mise en pratique sur le terrain par des engagements associatifs, projets individuels ou collectifs tutorés (appellés Pro-Act), expériences en entreprise (missions, stages, alternances…).
Accompagnés par un Comité de labellisation de Be-U, composé de grandes entreprises françaises et internationales , notre vocation est de former ainsi des professionnels responsables, capables d’utiliser leurs expertises et talents pour remplir leurs missions avec fiabilité et performance, sachant proposer une vision et travailler dans un environnement complexe avec agilité.
Depuis leur arrivée au sein de KEDGE et tout au long de leur parcours, nous incitons nos étudiants à agir en tenant compte de leurs valeurs personnelles : ainsi, dans leurs arbitrages, ils tiennent compte des impacts sociétaux, environnementaux et humains.
Pour nous, c’est ainsi que nous réussirons à accompagner la génération qui vient, dans un monde complexe et incertain, mais cependant riche en opportunités et résolument tourné vers l’Humain !
Nicolas GROSSE WAECHTER, KEDGE BUSINESS SCHOOL