« Les Entrepreneurs d’avenir forment une communauté privilégiée dont Generali partage toutes les valeurs »

Generali soutient le Parlement des Entrepreneurs d’avenir depuis sa première édition, en 2009. Stéphane Dedeyan, son directeur général délégué, explique pourquoi son groupe demeure fidèle à cet événement important de la communauté des Entrepreneurs d’avenir, et pourquoi il soutient la COP21 qui se tient à Paris au début du mois de décembre.






Entrepreneurs d’avenir – Pourquoi Generali est-il partenaire du Parlement des Entrepreneurs d’avenir ?

Stéphane Dedeyan – Nous soutenons le Parlement parce que c’est un moment clé dans la vie des Entrepreneurs d’avenir. Il ponctue tous les deux ans la dynamique dont nous sommes les partenaires fondateurs. Cette communauté se caractérise par sa volonté de conjuguer performance économique et responsabilité sociétale et environnementale. Ce sont aussi des entrepreneurs responsables qui font attention aux risques que leur activité fait courir à leur environnement, et à leurs parties prenantes, fournisseurs, clients, etc. En tant qu’assureurs, nous sommes donc en résonance avec leurs valeurs. Ils constituent une communauté privilégiée et nous souhaitons développer nos relations avec elle.

Quelles retombées en attendez-vous ?

Nous pouvons apporter à ces entrepreneurs une dimension supplémentaire, des services dans la gestion de leur entreprise (notamment en cas de crise), des techniques pour mieux appréhender les risques, ou mieux les mutualiser, etc. Par ailleurs, grâce à cette communauté, nous entrons en contact avec des gens dont nous partageons les valeurs d’entrepreneuriat responsable et avec lesquels nous aimerions travailler, tout simplement.


Vous faites partie du comité des entreprises mécènes de la COP21. Quelle forme prend votre soutien à cet événement ?

Notre soutien est financier, mais pas seulement. En marge de la COP21, nous organisons un certain nombre de manifestations destinées à sensibiliser le public et nos parties prenantes aux enjeux du changement climatique. Nous y abordons différents thèmes liés à notre métier d’assureur, la santé, la pollution, les catastrophes naturelles, comme celle qui a saccagé les Alpes-Maritimes cet automne. Les scientifiques prévoient une augmentation de la fréquence et de l’intensité de ces événements dévastateurs : quelles seront les conséquences sur les logements, les biens des personnes, les outils de travail ? Comment les gérer ? Quelles mesures les particuliers et les entreprises doivent-ils prendre pour minimiser les risques ? Ces réflexions constituent une forme de soutien en termes de compétences et d’expertise.

Le changement climatique impacte-t-il déjà le secteur de l’assurance ?

Clairement, oui. Nous constatons des événements plus intenses et plus fréquents : d’un côté des sécheresses beaucoup plus fortes, qui se traduisent par des assèchements affectant les professions agricoles ; de l’autre, des pluies diluviennes, des tempêtes. Dans tous les cas, les dommages matériels sont importants, et les impacts sanitaires ne le sont pas moins : la mortalité augmente, la répartition de certaines maladies évolue, etc. À travers notre démarche Generali Performance Globale, nous conseillons les entreprises sur leur politique de maîtrise des risques, avec des solutions qui encouragent les comportements vertueux en matière de prévention, comme la surélévation des stocks, par exemple, en cas d’inondation. Plus l’entreprise est vertueuse, plus nous sommes capables de lui proposer un tarif attractif. Mais nous pourrions jouer un rôle plus important avec les collectivités locales en étant consultés sur les politiques d’aménagement du territoire, en sensibilisant les pouvoirs publics et les promoteurs à l’exposition aux risques.

Generali est reconnue comme une entreprise collaborative qui implique ses collaborateurs dans la construction de sa stratégie. Comment avez-vous intégré cette dimension dans l’organisation de l’entreprise ?

C’est une dimension à laquelle nous croyons beaucoup. Lorsque tout le monde est engagé sur un projet commun avec le maximum d’efficacité, cela crée plus de plaisir et de bien-être au travail. Début 2014, nous avons lancé le projet de transformation « We, demain », « we » qui veut dire « nous » en anglais, mais se prononce aussi « oui », le mot le plus positif ! Nous y avons d’abord associé 900 collaborateurs, au travers de « cellules créatives » : ce sont des équipes de 10-15 personnes qui réfléchissent sur un sujet donné avec une commande et un cahier des charges très précis. Ces cellules mélangent sans considération de hiérarchie des spécialistes, mais aussi des gens qui ne connaissent rien au sujet : leur fraîcheur peut apporter des solutions innovantes à la problématique posée. Aujourd’hui, nous avons étendu ce dispositif au reste de l’entreprise, et une quarantaine de sujets stratégiques sont confiés en permanence à des cellules créatives qui fonctionnent selon ce principe.

Stéphane Dedeyan interviendra lors du Parlement des Entrepreneurs d’avenir le vendredi 4 décembre 2015 à l’Unesco.



Photo Rémy Deluze
Texte Pascal de Rauglaudre

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