Olaf Maurice & Martine Schmitt – Fun’Ethic

Olaf Maurice et Martine Schmitt sont les fondateurs de Fun’Ethic , la cosmétique responsable, naturelle et biologique.

Vous proposez des produits cosmétiques de qualité premium, certifiés Ecocert et labellisés Cosmébio. Dites-nous en plus.

Difficile en quelques lignes… C’est en septembre 2011 que nous avons décidé, ma compagne Martine Schmitt et moi-même, de créer notre propre entreprise. Celle-ci devait reprendre notre vision d’un futur souhaitable et fonctionner autour d’un mode de gestion organisationnel éthique, responsable et orienté DD. Le choix de notre activité repose sur notre capital d’expériences professionnelles cumulées dans la cosmétique naturelle … chère.

Notre décision était prise : rendre le bio de première qualité accessible à tous les budgets et se servir de ce pré-requis de base pour montrer qu’une entreprise économiquement viable peut ne pas reposer que sur le profit.

Les produits bio étant généralement plus onéreux que les produits traditionnels, comment êtes-vous parvenu à offrir des gammes de produits de grande qualité accessibles à tous, avec des prix allant de 5 à 9 euros ?

C’est assez simple, en compressant nos propres marges. Quand les marques de cosmétiques pratiquent en général un coefficient multiplicateur entre 8 et 12, le nôtre est de 3 ! La contrepartie indispensable est une rotation produit importante.

Quels sont vos projets d’avenir ?

Ils sont nombreux, mais dans un futur immédiat, nous dirons : renforcer notre présence sur le marché français, développer la partie export, savoir proposer des actions commerciales éthiques & responsables (voir notre dernier partenariat avec Les Mouettes Vertes) très attractives. Montrer que des produits accessibles à tous les budgets peuvent être résolument qualitatifs, modernes, beaux et de surcroît éthiques et responsables.

Enfin, le 3ème Parlement national des Entrepreneurs d’avenir a lieu les 5 et 6 novembre prochain au CESE à Paris. Quel sujet souhaiteriez-vous y voir traité ?

Un sujet qui replacerait le consommateur, ses attentes et ses moyens au cœur des débats.

FUN’ETHIC