Parlement des Entrepreneurs d’avenir : interview Anne-France Bonnet

Parlement des Entrepreneurs d’avenir : interview Anne-France Bonnet


Anne France Bonnet a créé Nuova Vista, un cabinet de conseil en développement durable, spécialisé sur les questions d’engagement sociétal. Depuis 2002, elle fait principalement du conseil en Responsabilité Soci(ét)ale des Entreprises (RSE) et accompagne des démarches de changement. Elle a découvert Entrepreneurs d’avenir (EA) au moment même de sa création. Si elle est par ailleurs membre d’autres organisations, comme le Centre des Jeunes Dirigeants (CJD), pour elle, EA est vraiment dédié à la quintessence des sujets RSE. Elle est membre de la Commission « Evaluation et Impact ».


           Virginie Langlois et Anne-France Bonnet

Matière à réflexion/action dans les débats ?

L’exercice que demande le Parlement est super ambitieux, et les sujets proposés visionnaires. La restitution se fait sur des sujets très pragmatiques, avec des démarches exploratoires : c’est une véritable R&D appliquée.

Quel avenir souhaitable pour Nuova Vista ?

Accentuer la dimension sociétale des entreprises, c’est un enjeu fascinant que je travaille avec mes clients. Plus de partage avec les parties prenantes. Réussir à co-construire avec des gens très différents.

Deux actions prioritaires pour arriver à ce futur souhaitable ?

Plus de clients ! Cela signifierait que les idées essaiment et que j’aurais gagné en capacité à influencer.

Trois adjectifs pour l’entreprise de demain ?

Ouverte
– Agile
– Légitime (que disparaisse enfin cette défiance qu’a la société par rapport aux entreprises).

Grandir en humanité ?

Toujours se poser la question de l’« utilité » par rapport au monde, à la planète et par rapport à ses clients.


Grandir sans renier ses valeurs ?

En pratiquant l’écoute…

Des idées pour le prochain Parlement ?

J’étais déjà présente en 2009. Je me souviens de cette expérience incroyable : c’était la découverte d’un rapprochement génétique de différents mouvements, l’existence potentielle d’une grande fratrie en train de se créer. On se demandait alors ce qui allait se passer après le Parlement, car il y avait une vraie volonté d’aller plus loin. Pour 2011, l’enjeu était d’inscrire le mouvement dans la durée. Pour le prochain, il s’agira de démontrer qu’il y a eu des avancées politiques et que le mouvement a du poids.

Propos recueillis par Virginie Langlois

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