“Réfléchir et débattre autour de valeurs partagées”
Claude Tendil, Président Directeur Général de Generali France, explique pourquoi l’assureur soutient le mouvement depuis sa création.
Pourquoi Generali s’engage auprès
des Entrepreneurs d’avenir ?
D’abord, parce que l’assurance est au
coeur de toutes les activités humaines, personnelles
comme professionnelles, avec
pour horizon de raisonnement le long
terme. Nous avons ainsi un rôle de vigie
pour anticiper et prévenir les risques en
observant les tendances de fond de la
Société. De plus, notre vision du métier est
exigeante chez Generali : nous mobilisons toutes nos compétences pour exercer
notre devoir de conseil et protéger l’activité
de nos clients entrepreneurs. Nous
souhaitons aussi accompagner leurs réflexions pour mieux maîtriser leurs risques car
les contraintes juridiques, sociales, environnementales, de gouvernance encadrent
plus que jamais leurs activités. Elles augmentent
leurs responsabilités et leur exposition aux
risques.
Avoir une politique active de développement durable
permet de mieux répondre à ces enjeux. Voilà pourquoi
nous avons été, dès la première heure, partenaires de
Jacques Huybrechts pour mettre sur pied ce rassemblement d’entrepreneurs qui veulent conjuguer performance
économique et engagement sociétal.
Qu’attend Generali du parlement ?
Le parlement de 2009 a été relayé – et nous l’espérions
– par une dynamique régionale de réflexion et
d’échanges entre ces entrepreneurs.
Ce deuxième parlement sera un moment privilégié pour
partager collégialement ces réflexions. Une nouvelle
occasion pour Generali d’enrichir nos relations avec
des acteurs de progrès de l’économie et de débattre
autour de valeurs partagées.
Quelles évolutions avez-vous observé depuis
la première édition en 2009 ?
Les crises (économique, financière, sociale, environnementale…) qui secouent le monde se sont accentuées.
Les citoyens sont plus attentifs à l’impact de leurs
modes de vie et de consommation. Ils sont inquiets
face à un avenir sur lequel pèse de nouveaux risques
(de santé, technologiques, climatiques…). Au plan économique, les chefs d’entreprises ont été éprouvés par
la crise mais leurs convictions en matière de développement durable y ont résisté et me paraissent
aujourd’hui plus solidement ancrées, même si le
contexte a dû obliger à certains arbitrages à court
terme.
Au-delà, comment Generali agit concrètement
pour encourager les entreprises à adopter
une démarche responsable ?
Nous avons mis au point une méthode nouvelle, voici
six ans, qui permet d’auditer la performance globale
d’une entreprise, à partir des critères assurantiels classiques
mais aussi des critères de développement
durable. A l’issue de cet audit, un scoring est réalisé.
Nous accordons un label aux plus performantes (à
partir de 15/20) qui se traduit par une baisse significative des primes car ces entreprises présentent de
plus faibles risques à nos yeux. Une logique gagnant-gagnant.
Et nous accompagnons les autres pour améliorer
leurs politiques (prévention des risques, formation,
intégration de critères environnementaux) et obtenir à
terme ce label.