La mesure du progrès
Mesurer le progrès des sociétés - Rassembler pour communiquer
- La mesure du progrès des sociétés : une priorité pour l’OCDE
- Rassembler, pour mieux communiquer
Historiquement bras économique de l’Alliance atlantique entre l’Europe et les Etats-Unis, l’OCDE place aujourd’hui au cœur des priorités de son agenda la nécessité de « mesurer le progrès des sociétés ». D’où le projet éponyme, lancé en 2004, qui vise à rassembler dans un forum international un large panel d’acteurs de tous niveaux de la société civile, afin qu’ils définissent ensemble ce qu’est le progrès, « qui est aussi par exemple lutter contre les inégalités, ou reconnaître le travail non rémunéré des femmes », explique Jérémy Hobbs, Directeur exécutif d’Oxfam International.
Si certaines propositions emblématiques sont à noter, comme l’Index de soutenabilité économique durable (ISEW) de l’ONG Friends of the Earth, qui prend en compte les dommages faits à l’environnement, ou le Bonheur Intérieur Brut, mis au point par le Royaume du Bouthan, l’OCDE avoue que les impacts concrets restent minimes. Aujourd’hui l’objectif est plutôt de susciter un vaste mouvement de sensibilisation et de communiquer.
« Grâce notamment à l’impulsion de la France et la création de la Commission Stiglitz-Sen, l’agenda est de plus en plus ancré dans le milieu politique », s’enthousiasme Marco Mira D’Ercole, directeur statistique à l’OCDE. Si bien qu’en 2007, plus de 1 200 experts, venus de 130 pays, se sont déplacés à Istanbul pour le forum « Mesurer et favoriser le progrès des sociétés ». Prochaine étape : la conférence New Directions in Welfare New Directions in Welfare qui se tiendra du 6 au 8 juillet 2011 à Paris.