Esra Tat – Terra Cités

Esra Tat est associée dans une entreprise engagée dans l'éco-construction. Terra Cités réalise des projets d'éco-habitats (opérations privées, logements sociaux) pour le bénéfice d'institutionnels et de décideurs privés. Terra Cités a gagné un trophée du business vert en décembre 2011.


Esra Tat est associée dans une entreprise engagée dans l’éco-construction. Terra Cités réalise des projets d’éco-habitats (opérations privées, logements sociaux) pour le bénéfice d’institutionnels et de décideurs privés. Terra Cités a gagné un trophée du business vert en décembre 2011.

Quel est votre crédo ?

Et, avec qui travaillez-vous ?
Nous réalisons des programmes d’habitats écologiques et des petites opérations d’aménagement, type éco-hameaux, avec le pré-requis de l’éco-construction et la volonté de promouvoir les liens entre habitants, par exemple via des espaces partagés. Nos programmes sont financés par recours à l’investissement citoyen.
La place de l’humain et de la nature est prédominante, cette vision est d’ailleurs incluse dans « Terra Cités », avec l’idée de remettre le Vivant et le Citoyen au cœur de la ville, son quartier, son habitat.
Nous intervenons sur des opérations de logements privés et pour compte d’acteurs du logement social, dans ce cas principalement dans des zones urbaines sensibles.

Quels sont vos engagements en matière de RSE et de Développement durable dans la gestion de Terra Cités ? Une bonne pratique à mettre en lumière ?

Notre démarche s’inscrit dans ce que nous avons appelé « notre philosophie en pratique » qui s’apparente à une forme de charte. Au lancement nous avions sur une certaine idéologie et vision de l’entrepreneuriat qui s’étaient spontanément traduites par des engagements : nature des projets (prise en compte de l’environnement, la santé des occupants), sensibilisation des usagers, télétravail… Nous avons un jour formalisé cela en nous demandant ce que nous pourrions faire en plus.

La bonne pratique – applicable à tout secteur – serait de rechercher la cohérence. C’est un beau moyen pour aller de l’avant.

Quels sont vos projets d’avenir ?

Nous souhaitons renforcer nos efforts sur la participation et l’accompagnement des habitants. En théorie, cette participation est une évidence. En pratique, elle se heurte à des problématiques organisationnelles, voire légales. Typiquement la mise en place d’un jardin partagé sur un de nos programmes sociaux nécessite d’imaginer la formation des habitants, la pérennité du dispositif (arrivée de nouveaux habitants) et son auto-financement (animateur).
Cette année nous lancerons également une opération sur un axe moins connu de notre engagement, la finance citoyenne au service de l’éco-habitat. A suivre !

En tant que membre du réseau Entrepreneurs d’avenir, quelles sont vos attentes et comment comptez-vous vous y investir ?

Au dernier Parlement des Entrepreneurs d’Avenir, j’avais été ravie de découvrir une telle diversité d’entreprises. Et c’est la possibilité de rencontrer des acteurs avec des valeurs communes qui nous a attiré. Des temps d’échanges physiques (groupes de travail ?) pour stimuler davantage les échanges, et les synergies pourraient être un plus. J’attends également du réseau qu’il offre une plus grande visibilité, étant en partie constitué de « petites entreprises ».
Aujourd’hui, je fais la promotion des EA, et des liens possibles avec d’autres initiatives, comme le Laboratoire des Entreprises Colibris (une branche du Mouvement Colibris fondé par Pierre Rabhi) auquel nous participons. Je consulte aussi le réseau pour nos projets ; nous y avons trouvé des partenaires de qualité.

Si vous aviez la parole au Présidentielle, que proposeriez-vous aux candidats ?


De prêter davantage l’oreille à des appels comme celui lancé par la Fondation Abbé Pierre : www.mobilisationlogement2012.com ! La question du logement et plus précisément du mal logement (insalubrité, précarité énergétique…) est totalement inexistante dans le débat politique, alors que 3,5 millions de personnes sont mal logés en France.
J’en profiterais certainement pour glisser quelques suggestions sur la gestion des finances publiques. Il manque chaque année 500 000 nouveaux logements, or des mesures ces dernières années sont venues compresser les budgets, notamment dans le secteur social. Le sens des priorités actuel m’échappe à vrai dire.
En attendant, nous avons chacun la possibilité de faire entendre notre voix en signant la pétition de la Fondation Abbé Pierre !

TERRA CITES

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