En Wallonie, les entreprises d’insertion et les pme font bon ménage

Porter l'ESS au coeur des politiques d'emploi et de développement économique du territoire. Quoi de mieux que la voix de l'exemple pour se faire entendre ?

En France, l’échéance
électorale approche et
les instances de l’économie
sociale et solidaire
cherchent
à se
faire entendre par les
candidats.
L’objectif : porter l’ESS
au coeur des politiques d’emploi et
de développement économique du
territoire.
Quoi de mieux que la
voix de l’exemple pour se faire
entendre ?

Chez nos voisins belges,
le gouvernement régional wallon
soutenu par Jean-Claude Marcourt,
ministre de l’Economie, de l’Emploi,
du Commerce extérieur et du
Patrimoine, a lancé en 2006 le premier
volet du programme “Périclès”
avec une mission précise : soutenir
la création d’entreprises d’insertion
au service des PME et TPE du territoire.

Impossible de s’attaquer à une
telle démarche depuis les bureaux
de la région. Voici pourquoi elle a fait
appel à six agences-conseil en économie
sociale, une pour chaque province.
Chacune d’elles a chargé un
” développeur ” de projet d’identifier
les besoins des PME locales. Pour y
répondre, le conseiller a déniché
des entrepreneurs ” en puissance “,
qui, accompagnés par l’agence conseil,
ont pu créer leurs entreprises.

Parmi les activités les plus
prisées : la gestion des déchets,
l’archivage électronique ou encore
le nettoyage du parc automobile. En
2008, à la fin du premier volet de
“Périclès”, une vingtaine de nouvelles
entreprises d’insertion ont été
lancées avec à la clé quelques 300
emplois. Un bon résultat qui pourtant
ne suffisait pas à la région.
C’est pourquoi cinq agences-conseil
ont été chargées de prolonger le
programme jusqu’en juin 2010.

www.wallonie.be

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