Parlement des Entrepreneurs d’avenir : interview Caroline Sost
Parlement des Entrepreneurs d’avenir : interview Caroline Sost
Caroline Sost a ouvert une école « Living School « afin de participer à la création d’un renouveau éducatif en France et favoriser l’émergence de citoyens épanouis pour créer un monde meilleur. Appartenir à Entrepreneurs d’avenir, permet d’être en lien avec tous ces gens qui pensent qu’on peut faire autrement et qui concrétisent sur le terrain.
Matière à réflexion/action dans les débats ?
J’ai trouvé intéressant de voir que, même dans des secteurs qui semblaient figer comme la comptabilité, les choses bougeaient ; en même temps, j’ai éprouvé un sentiment de frustration à écouter beaucoup d’interventions qui n’étaient pas assez centrées sur le cœur de business. Pour moi, la question du sens ne doit pas être mise à la marge. Le critère pour participer au Parlement devrait être de pouvoir répondre positivement à la question : y a-t-il du bien-être qui sort de mon activité ? Est-ce que mon business apporte une contribution à la société d’aujourd’hui.
Quel avenir souhaitable pour Living School ?
Je souhaite créer un centre de formation pour les enseignants. Je me pose aussi la question de ce que nous pourrions faire pour les PVD, et dans ces pays-là pour la scolarisation des petites filles ?
Deux actions prioritaires pour arriver à ce futur souhaitable ?
Je viens de passer 4 ans à m’occuper de la gestion courante de l’école, je voudrai prendre du recul et de la hauteur, intégrer des réseaux pour réfléchir, faire un voyage d’études en Inde par exemple.
Trois adjectifs pour l’entreprise de demain
?
Humaine – Au service de la planète – Joyeuse
Grandir en humanité ?
C’est travailler sur soi pour faire les choses, et non pas pour son ego ni par compensation, mais pour aller vers plus d’ETRE, pour une meilleure contribution à la planète.
Grandir sans renier ses valeurs ?
Par un travail sur soi !
Des idées pour le prochain Parlement ?
Je proposerai de choisir les intervenants en fonction de leur cœur de métier !
Par ailleurs, si « Entreprendre au féminin » se poursuit, ce serait important d’introduire des hommes dans le panel.
Enfin, je pense qu’on ne peut pas faire l’économie d’une réflexion sur l’éducation.
Propos recueillis par Virginie Langlois